Chaque 11 novembre, nous assistons au même rituel autour du monument aux morts de nos communes. Hommage rendu, comme il se doit, à tous les soldats sacrifiés sur l’autel de la Patrie. Moment de recueillement patriotique qui, hélas, voit se réduire au fil des ans, le nombre de ses participants.
Hormis les élus, les pompiers, les gendarmes et la délégation d’enfants des écoles requis pour l’occasion, les foules reconnaissantes sont cruellement absentes. Faut-il s’en étonner dans une société en miettes, matérialiste à tous crins et farouchement hédoniste ? Triste époque où la population vit le moment présent, sans se soucier du Passé glorieux, et encore moins de son Devenir. Mais peut-on raisonnablement attendre autre chose d’une population qui ne partage plus, du fait de son hétérogénéité, ni de passé historique commun, ni la même appartenance ethnique, ni les valeurs ancestrales qui ont fait la grandeur d’une Nation ?
On n’évoquera jamais assez le désastre sociétal causé par l’intégration massive de populations non apparentées à la nôtre. Ni jamais assez l’idéologie culpabilisante antiblanche qui paralyse le cerveau de nos compatriotes, du berceau à la crémation encensée par des élites dévoyées.
Or, si la raison d’être de toute association d’anciens combattants est de commémorer la geste de nos Ainés – flamme entretenue, peuple maintenu – il est évident que l’esprit de sacrifice de nos Anciens ne doit pas rester figé dans un passé révolu imperméable au présent. Cet esprit combattant doit aussi imprégner la vision du monde et les actes de nos politiques.
A cet égard, les motifs sont légion pour intervenir dans le débat public. Cependant, lesdites associations gardent un SILENCE SEPULCRAL incompréhensible alors que notre vie sociale est meurtrie par la racaille impunie, réprimée dans notre liberté d’expression, endettée outrageusement par des maffias financières, exploitée par des lobbies intouchables et trahie éhontément par la classe dirigeante.
Pour rappel et par comparaison, les associations d’anciens combattants, après la boucherie de 1914-1918, entendaient ne pas se faire voler le sacrifice de leurs frères d’armes par des politiciens sans scrupules et sans honneur. Le monde combattant était activement présent sur le pavé parisien, lors du sursaut patriotique du 6 février 1934, pour clamer son dégout des « scandales politico-financiers » d’une classe politique, là aussi, corrompue jusqu’à la moëlle. Qu’on se rappelle la multiplication des défilés et parades au cours des années précédentes, des « Croix-de-Feu » et des « Briscards ».
Force est de constater que nos actuelles associations manquent curieusement à certaines de leurs obligations morales et civiques. Comment, en effet, célébrer le sacrifice de ceux qui ont combattu l’occupation militaire de leur pays, comment rendre hommage aux soldats tombés sur des opérations extérieures et, EN MÊME TEMPS, légitimer par un mutisme sélectif la colonisation de peuplement dont nous sommes victimes ? Y-aurait-il des envahissements malfaisants et des envahissements hautement bénéfiques ? Nos gardiens de la mémoire semblent avoir oublié une leçon essentielle de l’histoire humaine : un peuple peut toujours se remettre d’une occupation militaire et idéologique, mais jamais d’un peuplement massif de populations exogènes. Sauf à vouloir que la Bretagne du futur devienne un Kosovo péninsulaire.
Nos Pères n’ont pas versé leur sang en temps de guerre pour voir leur pays devenir en temps de paix, multiculturel et multiethnique. Un pays patchwork avec pour finalité, la disparition de son ethnie civilisatrice. Ce qu’en langage clair, on nomme TRAHISON.
Messieurs les responsables d’associations d’anciens combattants, il n’est jamais trop tard pour faire amende honorable et vous ressaisir. Ce ne sont pas seulement vos compatriotes qui s’étonnent de votre insoutenable silence, mais les héros sacrifiés qui, là-haut du haut du ciel, doivent certainement vous maudire. A juste raison, d’ailleurs.
Alors, debout les vivants !
Jakez GUILLOUZOUIC (11 novembre 2024).