2022. UNE MARCHE SUR ROME ?

Un siècle après la Grande Marche sur Rome des Chemises noires de MUSSOLINI, la victoire électorale du 25 septembre 2022 de Georgia MELONI, cheffe de « Fratelli d’Italia » (FDI) apportera-t-elle les mêmes espérances d’un redressement national et une alternative crédible à la dictature mondialiste ? Promouvra-t-elle une nouvelle philosophie universaliste antimoderniste ? 

En tant que Nationalistes bretons et européens, nous ne pouvons que saluer sa victoire (relative) pour avoir fait sien son combat contre la submersion migratoire et l’islamisation de son pays. Et pour sa défense des valeurs chrétiennes. Entre les Ethno-nationalistes bretons et les Nationalistes des autres pays d’Europe, il y a sans conteste des SOLIDARITES NATURELLES qui n’échapperont à personne

Comme on le pressentait, le succès de Georgina MELONI a semé la panique chez les tenants du Système. Tout ce que compte la subversion gauchiste, communiste et apatride hurle à la renaissance du FASCISME. Ils en tremblent d’effroi.  Et pour cause ! C’est la seule doctrine étatique dont la mise en œuvre au siècle dernier, a arraché les peuples à la démonologie de l’économie, au matérialisme et à la lutte des classes. Le seul phénomène politique au cours de l’histoire qui a stoppé la subversion mondiale. Et l’aurait vraisemblablement détruit totalement, si elle n’avait bénéficié du secours actif de la ploutocratie se présentant sous les oripeaux de la démocratie.

Mais Georgina incarne-t-elle vraiment la résurgence du Fascisme ? Certes, elle a rejoint, à l’âge de 15 ans le Front de la Jeunesse, branche jeune du MSI qui se présentait alors comme l’héritier du fascisme mussolinien. Puis a dirigé le mouvement étudiant « Action Jeunes » de l’Alliance nationale, avant de fonder en 2012 « Fratelli d’Italia ». Et après ? 

Pour quiconque s’informe hors de sentiers balisés par l’idéologie marxiste, des DIVERGENCES PROFONDES existent entre le Fascisme de l’ère mussolinienne et le populisme conservateur de Georgina.  

En tout premier lieu, il convient de dédramatiser et sortir de l’hystérie médiatico-politique entretenue autour de cette Marche sur Rome du 28 octobre 1922, que d’aucuns jugent… diabolique ! Marche sans effusion de sang qui, comme le coup d’Etat du 13 mai 1958 à Alger, revêt quoi qu’on en dise, une dimension historique autrement plus valorisante que des élections présidentielles boudées par la moitié des électeurs inscrits. 

Rappelons aux hystériques et fous furieux du Jacobinisme que, si l’on compare la Révolution fasciste italienne de 1922 à la Révolution bourgeoise dite « française » de 1789 qui s’est imposée par des bains de sang, des génocides et des destructions massives de notre patrimoine durant une décennie, il n’y a pas lieu d’hurler au Loup. Bien au contraire. Alors que, dans la péninsule italienne, l’huile de Ricin ingérée n’a provoqué, tout au plus, que des maux d’estomac passagers et des coliques non traumatisantes.    

Mais que les adversaires de Georgina se rassurent, l’huile de Ricin ne figure ni dans le programme ni dans les déclarations de la cheffe de « Frères d’Italie » !  Elle a d’autre chats à fouetter. Sa coalition de Centre-droit avec la « Lega » et « Forza Italia » aura surtout pour objectif de mettre fin à l’instabilité constitutionnelle qui secoue l’Italie depuis 1945. Après 69 gouvernements successifs. Un pari dont le succès aura valeur d’exemple pour les autres Nations.  

Son parti ?  Une force politique dynamique qui combat prioritairement la submersion migratoire et les dérives de l’Union Européenne. Force qui symbolise, de facto, le réveil du peuple italien contre le mondialisme destructeur. Un parti populiste dans l’air du temps, non un parti nationaliste stricto sensu.  

Son programme ? Aucune trace quelconque d’une mesure radicale. Seule la défense de l’Identité italienne et de son essence chrétienne. Des thèmes nullement extrémistes sauf pour les vieux fous de la Libre Pensée, les cosmopolites et les subversifs de tous poils. Il n’est question ni de REMIGRATION, encore moins de néofascisme. Ni de retour sur le « droit » à l’avortement ou à l’Union civile des homosexuels qui resteront acquis, en dépit de la devise « Dieu-Famille-Patrie ». Rien de « révolutionnaire », non plus, sur le plan extérieur avec son alignement sur l’OTAN et son soutien au clown Zelenski.          

Nous sommes finalement à des années-lumière du fascisme italien. Les seuls rapprochements se réduisent aux positions politiques transcendées par la foi catholique, à l’idée universelle d’identité et la défense d’une Grande Europe. Une Europe fière de ses racines historico-religieuses et non cette caricature d’Europe (UE) esclave de la Finance anonyme et vagabonde.    

Chez « Fratelli d’Italia » (FDI), rien ne rappelle « l’exaltation de millions d’hommes, les camps de jeunesse, la gloire du passé, les défilés, les cathédrales de lumière, les héros frappés au combat, l’amitié entre jeunesses de toutes les nations réveillées, José-Antonio, le fascisme immense et rouge » qu’évoquait l’écrivain-poète Robert BRASILLACH dans sa Lettre à un soldat de la classe soixante.  

Nulle évocation, non plus, du génie mussolinien pour avoir réalisé la synthèse du national et du social, et brisé par-là l’opposition droite-gauche qui divise artificiellement les peuples.     

Contrairement au Fascisme, « Fratelli d’Italia » (FDI) ne manifeste aucune volonté de refonder l’ordre traditionnel d’avant la Révolution cosmopolite de 1789 en l’adaptant à la Modernité. Aucun retour à un passé irrémédiablement révolu.

FDI ne prône ni le retour de l’institution corporative, ni l’avènement d’une société organique dans laquelle chacun œuvrera, à la place qui lui revient.    

FDI ne propose au Peuple aucun idéal collectif, aucun patriotisme transcendant de tous les instants, dans lequel s’intègreront ses membres, forts d’une appartenance qui se projette dans les siècles à venir.  

Enfin, FDI prône la démocratie sans remettre en cause le Système qui nous régit si brillamment, depuis des lustres. Encore moins de le déconstruire pour l’arracher des mains du capitalisme international et du marxisme. 

Rien ne semble donc plus éloigné du Fascisme d’antan que ce succès populiste transalpin. Succès qui, après celui des Démocrates Suédois réaffirme le refus des peuples européens de disparaitre sous les vagues migratoires. Or, pour sortir des griffes du Mondialisme tout-puissant, ce n’est pas tant d’une alternance dont nos peuples ont besoin. Mais d’une réelle ALTERNATIVE au Système. Sans quoi, de nouvelles élections réduiront à néant les timides avancées précédemment obtenues. 

Rien ni personne ne gâchera notre plaisir à la vue de la mine déconfite de nos adversaires. Il n’est pas question de faire un procès d’intention au nouveau Premier Ministre Italien. Ce qui l’attend est une tâche des plus rudes, sachant que les forces hostiles coalisées, allant des laquais de Bruxelles-Otan aux agitateurs Rouges-Verts, en passant par la meute médiatique, ne lui ménageront aucune chausse-trappe, aucune injure, aucune ….  

Nous serons donc attentifs à son action gouvernementale, en particulier sur sa capacité à répondre concrètement à la submersion migratoire qui frappe notre continent. Ce qui, pour nous, « Frères d’Europe » importe au plus haut point.

Enfin, on nous permettra de poser la question qui fâche mais inévitable, à nos amis italiens nationalistes, patriotes ou identitaires : les bateaux chargés de migrants clandestins auraient-ils osé prendre d’assaut les côtes italiennes si ces dernières étaient encore défendues par les Faisceaux de combat ? Y répondre NON vouera, certes, l’honnête homme aux gémonies. Mais, les réalités de notre triste époque se moquent bien de la doxa dominante et de ses illuminés. 

Jakez GWILLOU (3 octobre 2022)   

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