Si les fous furieux de la Révolution de 1789 n’avaient pas assassiné Louis XVI, réduit en esclavage l’Eglise catholique et décrété la levée en masse pour envahir l’Europe entière, Charette serait demeuré un obscur gentilhomme provincial et ce film remarquable n’aurait jamais vu le jour.
De fait, et contrairement à la doxa jacobine assénée à nos « têtes blondes », ce ne sont pas les nobles qui se rebellèrent contre l’Etat révolutionnaire. Une partie d’entre eux, d’ailleurs, en seront des éléments actifs. Non ! Ce sont les populations fidèles à leur foi, leurs traditions et leur roi qui poussèrent contre leur gré les aristocrates, chefs militaires de leur état, à se mettre à leur tête pour défendre leurs droits séculaires.
Charette est l’exemple même de l’homme que des évènements tragiques poussent à agir et se surpasser. Un Charette qui désapprouvait le principe de l’émigration et qui, une fois sa décision prise, poursuivit sans relâche un combat titanesque contre le totalitarisme républicain jusqu’au sacrifice suprême. En cela, quelque peu différent d’un Armand de la Rouerie, autre Breton illustre qui organisa la chouannerie dès les premières persécutions jacobines.
Un Charette, stratège d’exception qui, parallèlement à la chouannerie, inventa la guérilla moderne du partisan, guérilla menée par des paysans-soldats aussi vite mobilisés que dispersés au gré des évènements et de leurs obligations champêtres.
Un Charette qui sauva l’honneur de sa caste pendant que les Princes du sang attendaient placidement, en dehors des frontières hexagonales, un… signe de la Providence. Une dynastie capétienne qui, par cela, s’est tirée une balle dans le pied, pour avoir négligé la fameuse devise « Aide-toi et le Ciel t’aidera ! » qui exige d’agir personnellement et pleinement pour mériter un tel appui.
Quel dommage, cependant, que l’épopée de Charette n’ait pu être totalement prise en compte pour ce film ! Question de budget, semble-t-il. Aussi, conseillons-nous la lecture de l’excellent ouvrage « Monsieur de Charette, chevalier du roi » de Michel de Saint-Pierre, paru en mars 1977 aux Editions de la Table Ronde, qui complètera fort à propos l’histoire de ce personnage hors du commun.
A coup sûr, cette épopée mérite amplement une série télévisée aux nombreux épisodes. Parce que cette époque, une des plus sombres de NOTRE histoire, abonde en rebondissements, batailles dantesques, gestes héroïques, folles destructions d’édifices et de récoltes et confine à l’horreur absolue par les massacres perpétrés sur des femmes, enfants et vieillards. Tout cela au nom des PRINCIPES REPUBLICAINS …pour un monde meilleur !!! Un génocide planifié froidement dont les preuves écrites foisonnent dans les Archives nationales. Au bas mot, 350 000 victimes sur une population estimée à 600 000 âmes en Vendée militaire qui regroupait alors les Bretons du Pays Nantais, les Angevins des Mauges et les Poitevins du Bas-Poitou.
« VAINCRE OU MOURIR » appartient à cette catégorie de films qui sortent des sentiers battus par le cinéma hexagonal pris en otage par une camarilla dont il est interdit de dire tout le bien qu’on en pense. Face à un cinéma français pétri du nombrilisme de ses acteurs, de propagande cosmopolite, d’apologie des mœurs contre-nature, d’humanitarisme franc-maçon, de détestation des traditions autochtones, de haine rabique contre le Beau, le Vrai et le Bien, le tout assaisonné de dialogues dégoulinant de l’eau la plus fétide, on ne peut que savourer le bonheur de ce moment cinématographique. Merci au Puy-du-Fou !
A l’évidence, ce film ne sera jamais primé au Festival de Cannes, haut-lieu du cosmopolitisme et de la dépravation bourgeoise. Tant pis, ou peut-être tant mieux, car c’est là l’indice d’un gage de propreté morale et d’une narration historique non dévoyée devenus rarissimes dans nos temps obscurs.
Nul doute que ce film irritera au plus haut point nos républicains-jacobins et leurs inspirateurs « Trois points » dont la responsabilité est immense dans la naissance et le parcours sanglant de la Révolution de 1789. Révolution dite abusivement « française » par abus de langage, puisque d’essence cosmopolite !
Quand le DVD « VAINCRE OU MOURIR » sortira, il aura toute sa place dans vos bibliothèques auprès des films historiques des trente dernières années : « LA PASSION DU CHRIST » et « BRAVEHEART » de Mel Gibson, « MICHAEL COLLINS » de Neil Jordan, « VENT D’EST » de Robert Enrico, « KATYN » d’Andrzej Wajda et « L’AMIRAL » d’Andrei Kravtchouk. Il désintoxiquera l’esprit de vos amis, de toutes les niaiseries historiques abondamment imposées par les chaines TV d’Etat ou privées.
Aujourd’hui, comme hier, c’est assurément d’hommes de la trempe d’un Charette de La Contrie dont nos nations ethniques ont cruellement besoin ! Non de jacasseurs impénitents. Encore moins de ces « Patriotes » ou « Droitards » qui se complaisent sur les bancs des Assemblées, à mimer les attitudes convenues de leurs adversaires-compères.
En attendant, nous ne pouvons que vous inviter à vous précipiter dans les salles obscures pour gouter ce film dérangeant pour nos élites bloquées dans leurs certitudes mondialistes et leur projet macabre.
Jakez GUILLOUZOUIC (1er février 2023)
Le général François-Athanase Charette de la Contrie est né le 21 avril 1763 à Couffé dans le Pays Nantais, et mort fusillé, le 29 mars 1796, à Nantes, place Viarmes. Requiescat in Pace !