Quand des gens se vivent et se revendiquent de la Bretagne, dans la politique comme dans la culture ou l’identité, nous sommes dans le mythe. Mais n’y voyez bien sûr aucune dépréciation comme dit la directrice, Madame Céline Chanas.
C’est le mythe du mythe, la grande pensée en vogue dans les universités, musées, médias, etc. Selon cette théorie de l’élite intellectuelle pro-française, toute construction autonome de notre identité doit être combattue en étant qualifiée de mythe, donc quelque chose d’imaginaire, de fantasmé, sans lien avec une quelconque réalité.
Madame Chanas agit ainsi, comme d’autres prébendés (Bretons d’origine ou plus souvent de fraîche importation), un pur ‘travail de commande’ à alibi ‘scientifique’ mais à véritable objet idéologique. Cet objet : tenter de démontrer que les Bretons ne sont finalement que de bons Français comme les autres et les ‘Autonomistes’ de méchants et dangereux affabulateurs.
L’identité bretonne et celtique ne saurait être ainsi bafouée par l’état français.
Il faudra bien, un jour, qu’on nous explique pourquoi la totalité sinon l’écrasante majorité des chanteurs, acteurs, comédiens et artistes en tous genres vibrent tous à l’unisson pour la Gauche ( et maintenant le Wokisme, cette autre pathologie). Certains esprits médisants ou simplement las d’être pris pour des brêles, vont finir par croire que des filtres d’exclusion sont installés sur tous les parcours qui mènent à la culture. Peuvent ‘ils être démentis ? C’est bien à la destruction de ces citadelles du conformisme qu’il faudra s’attacher, quand le système franco-républicain s’effondrera.
Soyons patients et faisons confiance au processus de décomposition sociale et morale dans lequel nous nous trouvons. Il finira bien par engloutir notre société dans l’abîme. Tout ce que nous avons à faire c’est de croire en nous, car il y a toujours un processus de gratification dans ce que nous faisons, quelle que soit la situation.