1973-2023. DE L’IMMIGRATION SAUVAGE AU GRAND REMPLACEMENT 

Deux événements significatifs ont marqué l’année 1973, l’un dans le monde de l’édition, le second dans celui de l’activisme politique, avec le même objet : l’immigration extra-européenne. Deux cris d’alarme dont l’histoire illustre pleinement la maxime de Chamfort : En France, on laisse au repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin.      

Cinquante ans se sont écoulés depuis la publication chez Robert Lafont, du roman « LE CAMP DES SAINTS » de Jean Raspail. Ouvrage prophétique qui relate la submersion migratoire de notre sol, et l’incapacité des pouvoirs publics à s’y opposer. Fort heureusement, les lois Pleven et suivantes qui étouffent toute liberté d’expression, ne tournaient pas encore à plein régime. Un miracle !          

Cinquante ans se sont écoulés depuis la première campagne contre l’immigration, campagne menée tambour battant par le mouvement Ordre nouveau à Paris. Et dernière manifestation publique dudit mouvement, qui fut dissous par le pouvoir gaulliste en même temps que la Ligue communiste. Le premier pour avoir exprimé légitimement ses convictions nationalistes. L’autre pour avoir organisé une émeute sanglante au quartier latin, contre cette prise de parole au Palais de la Mutualité, le 21 juin 1973. Le thème ? : « HALTE A L’IMMIGRATION SAUVAGE ! ». C’est-à-dire clandestine !     

Cette question migratoire, certes, avait été soulevée dès le milieu des années soixante, par Micheline Peyrebonne dans sa revue « Europe notre Patrie ». La seule à traiter du sujet au sein de la mouvance « nationale ». Mais Ordre nouveau fut la première organisation politique à s’emparer de ce thème de bataille inédit. Un thème qui, détail cocasse, fut jugé à l’époque, « provocateur » par Jean-Marie Le Pen qui s’y opposa.  Avant qu’il ne devienne le cheval de bataille du Front national.  

L’heureuse époque

Cette question existentielle pour nos peuples, restera toutefois absente des préoccupations de la population bretonne durant plusieurs décennies. Hormis, bien sûr, chez ces précurseurs que furent les sections locales de l’Union bretonne du mouvement Ordre nouveau. C’est-à-dire, peu de monde, en vérité. Car à la fin des années soixante, il faisait encore bon vivre dans la péninsule bretonne et notamment dans sa capitale.

La population nantaise y était ethniquement homogène dans son écrasante majorité. Le problème de l’immigration ne se posait pas. Certes, Nantes, à l’image d’autres villes portuaires, comprenait des extra-européens, en son sein. Cependant, leur nombre raisonnable leur permettait de se fondre sans heurt notable dans le paysage « saut-breton ».   

Heureuse époque ! Les Bretons ne découvraient les problèmes causés par une certaine immigration, qu’à travers leur petit écran. Des faits divers répétitifs qui surgissaient ailleurs, loin de chez eux.  Dans le Bro-C’hall, à Paris, Marseille, etc.  

La gueule de bois au réveil !    

Mais après un demi-siècle écoulé sous l’égide d’une Gauche conquérante et d’une Droite suiviste confondues, de quel BILAN peuvent se glorifier nos prétendus représentants du peuple ? Que sont devenus nos cités, notre vie quotidienne, nos espoirs pour les générations futures ?  Un immense gâchis où les miasmes du multiculturalisme, après avoir gangréné les grandes villes, attaquent aujourd’hui les villes moyennes jusqu’à la ruralité dont la couleur est jugée trop autochtone pour nos « élites » mondialistes.    

Aujourd’hui, la ville de Nantes, à l’instar de Rennes et Brest, défraye quotidiennement la chronique pour ses nombreux faits criminels. Nantes est en passe de ravir prochainement la première place à cette bonne ville de Marseille. Par ailleurs, elle a déjà rejoint le groupe des cinq villes les plus dangereuses d’Europe (cf. article du 2 juin paru sur le site Agence Bretagne Presse de l’ami Philippe Argouach).     

Les responsables ? Tout d’abord, les municipalités successives qui, depuis le règne de l’apostat de la Francisque, ont mené une gestion catastrophique empreinte d’idéologie soixante-huitarde et cosmopolite.  Sans surprise, d’ailleurs.  Avec eux, c’est toujours … les autres, avant les nôtres !

Mais, à l’autre bout de l’échiquier politique institutionnel ? De quelles victoires le seul parti opposé à l’immigration, le FN/RN, peut-il vraiment se targuer ? Le flot migratoire n’a nullement cessé ou ralenti pour autant. Aucune de ses propositions programmatiques n’a été reprise même partiellement au Parlement. Ses autres thèmes de prédilection qui le différenciaient des partis de la « Bandes des quatre » ? Ils ont été gommés pour cause de « dédiabolisation ». Exit le rétablissement de la peine de mort, l’abrogation des lois liberticides Pleven et autres, le retour des immigrés sur leurs terres d’origine, etc… Et ce ne seront pas leurs 87 députés, parfaits clones des élus gaullistes d’antan, qui changeront la donne.  

Dans ces conditions, l’arrivée d’un candidat populiste à l’Elysée ne modifiera en rien la déliquescence de l’Etat et les mœurs publiques largement corrompues. Les populistes, on les a vus à l’œuvre en Europe. Leur programme, leur discours, leur comportement sont aujourd’hui trop semblables à ceux qui ont pris part aux alternances successives. Or, c’est une authentique ALTERNATIVE au Système que les autochtones réclament. Non une pseudo-alternance qui maintiendrait aux postes-clés les mêmes influenceurs….

La répression cosmopolite s’accroit

Par malheur, notre situation politique, économique et sociale est devenue explosive au point que l’Etat se révèle d’une lâcheté inouïe avec les minorités agressives et subversives. Quand il n’est pas, tout simplement leur complice.  Aussi, n’a-t-il trouvé d’autre mode d’action que de s’en prendre aux autochtones qui aspirent au retour de l’Ordre, de la Tradition et de la Normalité. Car ce sont des réfractaires au nouvel ordre mondialiste. Parce qu’ils mettent en danger sa planification par les voies institutionnelles.   

Avec Gérald Moussa Darmanin, depuis le 9 mai 2023, nous venons de franchir un nouveau seuil dans la répression contre les autochtones réveillés. Ordre a été donné aux préfets d’interdire préventivement toute manifestation (Défilé traditionnel ou non, meeting, colloque, banquet, forum, concert…) qui semblerait critique ou attentatoire aux valeurs républicaines. Entendez par là, cosmopolites. Tout cela, à l’instigation d’un ministre de l’Intérieur qui a manifestement un sérieux problème avec l’identité ! Dès lors, plus question de manifester devant une municipalité qui voudrait imposer notamment un C.A.O contre l’avis de sa population. 

Par l’extension abusive du spectre répressif, l’Etat républicain se dote ainsi de moyens despotiques qu’il croit efficaces pour CENSURER toute opposition à la submersion migratoire. Quant aux juges administratifs, que peut-on en attendre ? Peu de choses assurément ! Pour appartenir aux mêmes cénacles philosophico-politiques, ils ont entériné récemment la quasi-majorité des atteintes à nos libertés les plus précieuses.     

A l’évidence, nous descendons chaque jour davantage dans le règne de l’imposture, de l’oppression, de la tyrannie. Et, nous sommes passés du combat activiste et électoraliste des années passées à celui du combat pour la SURVIE de nos peuples.  

De fait, l’aggravation de la situation des autochtones est telle qu’on ne leur laisse d’autre choix que le COMMUNAUTARISME ou le SECESSIONNISME qui s’imposeront d’eux-mêmes par la force des choses.

Nous sommes prévenus !

Jakez GWILLOU (21 juin 2023)  

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